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Historique

Le 1er janvier 1892 débute la publication des Annales du Très-Saint-Rosaire. Son rédacteur fondateur, le père Frédéric Janssoone, y formule le souhait suivant : «Fasse la douce Reine N.-D. du Rosaire que nous puissions publier dignement ses louanges dans ses Annales dont nous offrons aujourd’hui le premier numéro à la piété des fidèles.» Dans un modeste format de 4 pouces par 7 pouces, l’imprimé se déploie sur 20 pages et l’abonnement annuel est disponible à 35 cents.

Le directeur-propriétaire et gérant, le curé Louis-Eugène Duguay, présente pour sa part la ligne éditoriale de la revue : « Les Annales, en parlant de Marie, décriront sa vie, ses sanctuaires, ses reliques, ses miracles… La rédaction se fera en collaboration… Le Père Frédéric, franciscain, nous offre, surtout pour les trois premières parties des Annales, son large concours. »

Le relais des Oblats

En mai 1902, les Missionnaire Oblats de Marie Immaculée deviennent les gardiens du sanctuaire dédié à Notre-Dame-du-Cap. Ceux-ci poursuivent l’œuvre des deux pionniers avec la publication des Annales comme un écho du lieu de pèlerinage et un moyen de promouvoir la dévotion mariale.

Le père Louis Gladu, o.m.i., est le nouveau directeur de la Revue. Il lui donne une meilleure allure avec un plus grand format de 32 pages et de nombreux dessins et photos,  au coût de 50 sous par année. En avril 1903, on dénombre 7 600 abonnés, un chiffre qu’on souhaite augmenter largement au cours de l’Année mariale de 1904, qui culmine avec le couronnement de la statue de Notre-Dame du Cap par le légat papal.

Suit la période des guerres mondiales de 1914 et de 1939. En 1919, la publication devient les Annales  de Notre-Dame du Cap. Les pères oblats J.B. Lévesque, Alexandre Faure, Arthur Joyal, Elphège Richard, P.E Breton, E.E. Vanier et Laurent Tremblay mettent la main à la pâte et tiennent le fort pendant des années plus difficiles au plan économique.

Puis arrive le père Eugène Nadeau, o.m.i. (1935-1948), qui donne un nouvel élan avec sa plume alerte et vigilante. Avec lui s’amorce un courant axé sur la promotion du lieu de pèlerinage et la piété mariale. S’enclenche également une vaste vague d’enthousiasme pour la construction de la basilique. En 1945, sous l’appellation Notre-Dame-du-Cap, Reine du Très Saint Rosaire en page de couverture, le périodique continue sa diffusion à une ascension régulière pour atteindre les 80 000 abonnés.

Le tirage a son sommet

Directeur de la Revue pendant 28 ans (1948-1976), le père Lionel Montour, o.m.i., et ses adjoints successifs les pères Herman Morin, o.m.i. (1948-1954), Armand Tremblay, o.m.i. (1954-1963) et Gabriel Destrempe, o.m.i. (1970-1983) accentuent le rythme de croissance à la faveur de la croisade du Rosaire et de la construction de la basilique. C’est l’âge d’or pour le tirage qui grimpera jusqu’à 255 000 abonnés en 1955, grâce notamment au travail acharné des zélatrices – on en a dénombré plus de 1500 à l’époque. À compter de 1968, la publication ne fait plus référence aux Annales dans sa désignation et se nomme tout simplement Notre-Dame-du-Cap.

Au moment de la Révolution tranquille au Québec, la pratique religieuse chute de façon dramatique et le culte marial suscite des questionnements. Dans la mouvance du concile Vatican II et devant à la situation de l’Église d’ici, la revue Notre-Dame-du-Cap se doit donc de revoir ses objectifs, de cibler de nouveaux abonnés tout en continuant d’atteindre ses anciens lecteurs et de présenter une évangélisation pour des temps nouveaux. Plus que jamais, il faut opter pour l’audace tout en maintenant la fidélité aux valeurs acquises. Assisté du père Destrempe, c’est le chantier auquel se consacre le père Hervé Aubin, o.m.i. (1976-1985), dont le passage à la direction de la Revue coïncide avec la joie d’accueillir « sous la pluie » le pape Jean-Paul II au Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap, le 11 septembre 1984.

Un magazine de spiritualité chrétienne

À l’été 1985, un nouveau rédacteur en chef est choisi. Il s’agit de Jérôme Martineau, premier laïc à occuper la fonction. Journaliste de formation, il investit fougue et  dynamisme pour réaliser un réalignement à la Revue. Il propose d’en faire un magazine de spiritualité chrétienne en y insérant des entrevues avec des penseurs et des témoins d’ici et d’ailleurs; de plus, des chroniques diversifiées et des reportages rédigés par des journalistes sont publiés dans les pages de la Revue. Le périodique passe progressivement de 6 à 10 parutions et le nombre de pages, de 24 à 32. Mettant à profit les développements technologiques, le magazine paraît en couleurs d’une couverture à l’autre.

Appuyé par un solide comité de rédaction, la Revue couvre avec ampleur des événements tels le centenaire du Sanctuaire et la béatification du Père Frédéric en 1988 de même que le centenaire de la Revue en 1992 et l’avénement du nouveau millénaire. Pendant cette période de presque 30 ans, Jérôme Martineau coordonne ses initiatives avec les directeurs Noël Poisson, o.m.i. (1985-1988) et Paul Arsenault, o,m.i., qui remplit la fonction pendant 23 ans (1988-2011).

Après le départ de Jérôme Martineau en 2013, la direction est confiée au père Bernard Ménard, o.m.i. et, première femme à occuper le poste, Jacinthe Lafrance devient rédactrice en chef. Depuis l’automne 2015, Stéphane Gaudet est le rédacteur en chef de la publication et Gilles Leblanc en est le directeur. Ils y apportent leur détermination et leur vision d’une publication moderne qui aspire à satisfaire la clientèle actuelle et, en même temps, à séduire un plus large public.

Réunion des anciens directeurs et rédacteurs de la Revue pour sa 100e année de publication en 1991. De gauche à droite, les pères oblats Noël Poisson, Hervé Aubin, Lionel Montour, Paul Arsenault (qui était alors le directeur en fonctions), Laurent Tremblay et Gabriel Destrempe. Photo publié dans le numéro de juillet-août 1991.

Fondée en 1892 par le bienheureux Frédéric Janssoone, o.f.m.

Magazine d’information religieuse et de vie spirituelle, publié 10 fois l’an, en association avec la mission du Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap.

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