L’alimentation, un droit fondamental
ÉDITORIAL par Stéphane Gaudet, rédacteur en chef
Novembre 2023
L’inflation que nous subissons depuis la pandémie entraîne une hausse considérable du prix des aliments. Réunie en plénière en septembre dernier, l’Assemblée des évêques catholiques du Québec s’est montrée hautement préoccupée par la difficulté, dans ce contexte, pour certains de nos concitoyens d’accéder à une alimentation abordable. Des individus et des familles qui pourtant occupent des emplois salariés connaissent maintenant l’insécurité alimentaire et doivent recourir aux banques alimentaires. Le coût de la nourriture brime le droit fondamental à une alimentation saine et suffisante.
À l’initiative de la Table de concertation sur la faim et le développement social du Montréal Métropolitain, une pétition a été lancée. Elle demande que le gouvernement du Québec impose à un taux de 35 % les surprofits des entreprises alimentaires et redistribue de manière progressive ces profits excessifs à la population. Les évêques nous invitent à signer cette pétition sur le site de l’Assemblée nationale du Québec: bit.ly/3ZDC4WP On peut le faire jusqu’au 22 novembre.
Voilà une manière bien concrète de mettre sa foi en action. Le souci des pauvres et des marginalisés est au cœur de l’enseignement du Christ Jésus dont nous nous disons les disciples. L’Église, c’est-à-dire nous tous, a le devoir de soutenir celles et ceux qui demandent une plus grande justice sociale. L’Église ne fait pas de politique partisane ni ne dit aux gens pour qui voter; elle a toutefois le droit de réfléchir et de s’exprimer sur les enjeux qui agitent notre société. Les chrétiens ne vivent pas sur un nuage, mais dans ce monde et sont invités à y agir, mus par leur foi. Une foi qui ne se désintéresse pas de ce qui se passe ici-bas ! Bravo aux évêques catholiques du Québec pour leur appui à cette démarche.
* * *
Vous remarquerez à la lecture de ce numéro que plusieurs de nos chroniqueurs actuels ne seront pas de retour en 2024. Soit parce que leur chronique était prévue pour un an, soit pour des raisons personnelles. Permettez-moi de prendre quelques lignes de cet éditorial pour remercier le père Jacques Houle, c.s.v., madame Céline Tessier, le bibliste Sébastien Doane, madame Bianca Mailloux et le père Paul Arsenault, o.m.i. pour leur collaboration à la Revue.
Sébastien Doane a signé pendant trois ans la chronique « Figures bibliques » à l’invitation de mon prédécesseur Jérôme Martineau, puis la chronique « Regards bibliques » pendant huit ans par la suite. Quant au père Arsenault, il écrit régulièrement dans nos pages depuis le milieu des années 1980, soit il y a près de 40 ans ! Il mérite tous nos hommages et notre admiration pour ses textes toujours bien sentis, empreints de foi, de sensibilité et d’audace. Vraiment, du fond du cœur, merci INFINIMENT Paul pour ces décennies de dévouement à notre chère Revue !
Stéphane Gaudet
redaction@revue-ndc.qc.ca
L’inflation que nous subissons depuis la pandémie entraîne une hausse considérable du prix des aliments. Réunie en plénière en septembre dernier, l’Assemblée des évêques catholiques du Québec s’est montrée hautement préoccupée par la difficulté, dans ce contexte, pour certains de nos concitoyens d’accéder à une alimentation abordable. Des individus et des familles qui pourtant occupent des emplois salariés connaissent maintenant l’insécurité alimentaire et doivent recourir aux banques alimentaires. Le coût de la nourriture brime le droit fondamental à une alimentation saine et suffisante.
À l’initiative de la Table de concertation sur la faim et le développement social du Montréal Métropolitain, une pétition a été lancée. Elle demande que le gouvernement du Québec impose à un taux de 35 % les surprofits des entreprises alimentaires et redistribue de manière progressive ces profits excessifs à la population. Les évêques nous invitent à signer cette pétition sur le site de l’Assemblée nationale du Québec : bit.ly/3ZDC4WP On peut le faire jusqu’au 22 novembre.
Voilà une manière bien concrète de mettre sa foi en action. Le souci des pauvres et des marginalisés est au cœur de l’enseignement du Christ Jésus dont nous nous disons les disciples. L’Église, c’est-à-dire nous tous, a le devoir de soutenir celles et ceux qui demandent une plus grande justice sociale. L’Église ne fait pas de politique partisane ni ne dit aux gens pour qui voter; elle a toutefois le droit de réfléchir et de s’exprimer sur les enjeux qui agitent notre société. Les chrétiens ne vivent pas sur un nuage, mais dans ce monde et sont invités à y agir, mus par leur foi. Une foi qui ne se désintéresse pas de ce qui se passe ici-bas ! Bravo aux évêques catholiques du Québec pour leur appui à cette démarche.
* * *
Vous remarquerez à la lecture de ce numéro que plusieurs de nos chroniqueurs actuels ne seront pas de retour en 2024. Soit parce que leur chronique était prévue pour un an, soit pour des raisons personnelles. Permettez-moi de prendre quelques lignes de cet éditorial pour remercier le père Jacques Houle, c.s.v., madame Céline Tessier, le bibliste Sébastien Doane, madame Bianca Mailloux et le père Paul Arsenault, o.m.i. pour leur collaboration à la Revue.
Sébastien Doane a signé pendant trois ans la chronique « Figures bibliques » à l’invitation de mon prédécesseur Jérôme Martineau, puis la chronique « Regards bibliques » pendant huit ans par la suite. Quant au père Arsenault, il écrit régulièrement dans nos pages depuis le milieu des années 1980, soit il y a près de 40 ans ! Il mérite tous nos hommages et notre admiration pour ses textes toujours bien sentis, empreints de foi, de sensibilité et d’audace. Vraiment, du fond du cœur, merci INFINIMENT Paul pour ces décennies de dévouement à notre chère Revue !
Stéphane Gaudet
redaction@revue-ndc.qc.ca