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L’amour infini de Dieu

ÉDITORIAL par Stéphane Gaudet, rédacteur en chef

          JUIN 2024

Deux fêtes importantes qui honorent le Christ tombent presque toujours en juin : le Saint-Sacrement, aussi appelé Fête-Dieu, et la même semaine, le Sacré-Cœur de Jésus. C’est cette dernière solennité qui fait de juin le mois du Sacré-Cœur dans la piété populaire.

Du 27 décembre 2023 au 27 juin 2025, on souligne le 350e anniversaire des apparitions du Sacré-Cœur de Jésus à sainte Marguerite-Marie. Au 17e siècle marqué par le rigorisme janséniste, le culte au Cœur de Jésus révélait un Dieu d’amour et de miséricorde plutôt que de jugement et de pénitence. Si cette piété nous semble d’une autre époque à cause d’images vieillottes d’un cœur sanguinolent couronné d’épines, les promesses de Jésus lors de ces apparitions aux personnes qui vénéreront son Cœur sont toutefois d’une remarquable actualité, pour ne citer que celles-ci :

« Je mettrai la paix dans leurs familles. Je les consolerai de toutes leurs peines. Je serai leur refuge assuré pendant la vie et surtout à la mort. Je répandrai d’abondantes bénédictions sur toutes leurs entreprises. Les pécheurs trouveront dans mon Cœur la source et l’océan infini de la miséricorde. »

Qui de nos jours ne souhaite pas la paix dans sa famille ? Qui n’éprouve aucune peine, qui n’a pas besoin d’un refuge dans cette vie parfois si difficile ? Qui ne souhaite pas que ses projets soient bénis? Qui n’a pas besoin de miséricorde ?

Et c’est un oblat, le père Victor Lelièvre (1876-1956), qui aura été le grand promoteur du culte au Sacré-Cœur chez nous, surtout dans les milieux ouvriers comme sa paroisse Saint-Sauveur à Québec. Nombreux sont les quartiers en ville et les villages dans nos campagnes qui, dans son sillage, ont érigé un monument au Sacré-Cœur.

Pour le jésuite Jacques Roubert, il faut parler d’un culte au Sacré-Cœur et non d’une dévotion, car la dévotion a un caractère facultatif alors que le Sacré-Cœur nous amène au centre même de la foi chrétienne. En effet, le Sacré-Cœur, c’est le symbole de l’amour infini de Dieu, qu’il nous invite à accepter. Quand on s’ouvre à cet amour que Dieu nous offre sans l’imposer, nous sommes transformés, façonnés par lui. Comme l’écrit le père Ménard dans sa chronique en page 24, celui ou celle qui accueille l’amour divin doit ensuite le partager. Ce Cœur qui nous aime tant et souffre de nos souffrances nous rend plus sensibles à la souffrance des autres. Nous devons aimer, à notre tour, avec le Cœur du Christ.

Le pape François nous suggérait sur Twitter en 2021 une prière : « En ce mois de juin, dédié d’une façon particulière au Cœur du Christ, nous pouvons répéter une prière simple: “ Jésus, fais que mon cœur ressemble au tien. ” C’est aussi comme ça que notre cœur, peu à peu, devient plus patient, plus généreux, plus miséricordieux. »

Stéphane Gaudet
redaction@revue-ndc.qc.ca


Deux fêtes importantes qui honorent le Christ tombent presque toujours en juin : le Saint-Sacrement, aussi appelé Fête-Dieu, et la même semaine, le Sacré-Cœur de Jésus. C’est cette dernière solennité qui fait de juin le mois du Sacré-Cœur dans la piété populaire.

Du 27 décembre 2023 au 27 juin 2025, on souligne le 350e anniversaire des apparitions du Sacré-Cœur de Jésus à sainte Marguerite-Marie. Au 17e siècle marqué par le rigorisme janséniste, le culte au Cœur de Jésus révélait un Dieu d’amour et de miséricorde plutôt que de jugement et de pénitence. Si cette piété nous semble d’une autre époque à cause d’images vieillottes d’un cœur sanguinolent couronné d’épines, les promesses de Jésus lors de ces apparitions aux personnes qui vénéreront son Cœur sont toutefois d’une remarquable actualité, pour ne citer que celles-ci :

« Je mettrai la paix dans leurs familles. Je les consolerai de toutes leurs peines. Je serai leur refuge assuré pendant la vie et surtout à la mort. Je répandrai d’abondantes bénédictions sur toutes leurs entreprises. Les pécheurs trouveront dans mon Cœur la source et l’océan infini de la miséricorde. »

Qui de nos jours ne souhaite pas la paix dans sa famille ? Qui n’éprouve aucune peine, qui n’a pas besoin d’un refuge dans cette vie parfois si difficile ? Qui ne souhaite pas que ses projets soient bénis? Qui n’a pas besoin de miséricorde ?

Et c’est un oblat, le père Victor Lelièvre (1876-1956), qui aura été le grand promoteur du culte au Sacré-Cœur chez nous, surtout dans les milieux ouvriers comme sa paroisse Saint-Sauveur à Québec. Nombreux sont les quartiers en ville et les villages dans nos campagnes qui, dans son sillage, ont érigé un monument au Sacré-Cœur.

Pour le jésuite Jacques Roubert, il faut parler d’un culte au Sacré-Cœur et non d’une dévotion, car la dévotion a un caractère facultatif alors que le Sacré-Cœur nous amène au centre même de la foi chrétienne. En effet, le Sacré-Cœur, c’est le symbole de l’amour infini de Dieu, qu’il nous invite à accepter. Quand on s’ouvre à cet amour que Dieu nous offre sans l’imposer, nous sommes transformés, façonnés par lui. Comme l’écrit le père Ménard dans sa chronique en page 24, celui ou celle qui accueille l’amour divin doit ensuite le partager. Ce Cœur qui nous aime tant et souffre de nos souffrances nous rend plus sensibles à la souffrance des autres. Nous devons aimer, à notre tour, avec le Cœur du Christ.

Le pape François nous suggérait sur Twitter en 2021 une prière : « En ce mois de juin, dédié d’une façon particulière au Cœur du Christ, nous pouvons répéter une prière simple: “ Jésus, fais que mon cœur ressemble au tien. ” C’est aussi comme ça que notre cœur, peu à peu, devient plus patient, plus généreux, plus miséricordieux. »

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Fondée en 1892 par le bienheureux Frédéric Janssoone, o.f.m.

Magazine d’information religieuse et de vie spirituelle, publié 10 fois l’an, en association avec la mission du Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap.

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